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Une vie idéale

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10 octobre 2006

Adieu Jean

Je ne connaissais pas trop, mais mon homme des tropiques oui, ta passion la montagne t'a prit samedi après-midi: voici quelques lignes pour toi.

A Jean, entier dans tout ce qu'il a entreprit.
Entier dans ses nombreuses passions, ses amitiés.
A Jean que la vie nous a prit.
A Jean qui est parti sous le ciel de sa montagne chérie0
A Jean qui gravira le sommet de nos coeurs pour le reste de nos vies.

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5 octobre 2006

Lille

Vendredi 15 septembre, 17h28. Le TGV à destination de Lille-Flandre quitte doucement Gare du Nord. Mon voisin de siège allume son portable pour regarder "Camping". Mon lecteur MP3 sur les oreilles, je m'enfonce dans mon monde en ouvrant le magazine féminin que je viens d'acheter. Après une semaine de boulot, 15 jours après mon retour à la vie parisienne, 15 jours sans voir mon homme des tropiques, je m'éloigne de la capitale grise pour oublier ma solitude auprès de la Fée. 

                                              
Je ne connais pas Lille et je profite de mon célibat forcé pour découvrir cette ville auprès de cette bloggeuse chère à mon cœur.

Vendredi 15 septembre, 18h30. Le TGV en provenance de Paris-Gare du Nord entre doucement en gare de Lille-Flandre. Le soleil pointe son nez au dessus de la ville du Nord. M'avançant sur le quai, je distingue la Fée, robe noire et lunettes de soleil sur le bout du nez. Je lui fais signe, je suis là! Un sourire, la subtile étreinte de deux amies qui se retrouvent. Amitié frêle et jeune puisque nous nous connaissons que depuis un an. La demoiselle semble plus en forme que la dernière fois où on s’est vues.
"Ca va, je commence à pouvoir retourner vers cette gare sans avoir un trop gros pincement au cœur" me dit-elle.

Vieux souvenir de Lui, et de leur moment si fort sur le quai de cette gare, qu’un scénariste n’aurait jamais osé l’écrire pour LA comédie romantique de l’année.

C'est dans une petite rue, dans un petit immeuble et dans un sympathique petit studio que vit Marie. Un studio très fille. Sur sa porte, en dessus de son nom, il y a une carte avec une fée violette. Son entrée lui sert de cellier. Sa cuisine sent le thé et les aromates. Sa chambre/ salon nous accueille chaleureusement grâce aux rideaux rouges. Une « robe de princesse » et un diadème sont crânement suspendus à la fenêtre. Un mur est recouvert de cadres noirs de toutes tailles mettant en valeur des photos en noir et blanc. Vous pouvez même jouer à «  Où est Brian Molko ? » avec ces cadres. La salle de bain sent bon la jeune fille. Bref, c’est le type d’appart’ que je pourrais avoir si je ne vivais pas avec mon homme des tropiques.
Après un mojito maison et un risotto, nous parlons. Nous parlons de mon manque d’homme des tropiques et de ses aventures soapesques auprès du couple terrible de la blogosphère.

Ayant chacune une semaine chargée, nous nous couchons tôt, elle me sommant de ne pas la prendre pour mon homme des tropiques, moi en lui informant de mon bavardage nocturne.

Samedi 16 septembre, 8h30. Je me réveille. Où suis-je ? Je ne reconnais pas mes murs, le plafond est bien plus haut que d’habitude !  Oui, je m’en souviens, je ne suis pas dans mon lit-mezzanine, mais chez la Fée. Je m’étire, je m’étonne de me lever si tôt en week-end.

Après un petit déjeuner composé de café au lait, pour moi, et de thé pour la Fée, le tout accompagné de tartines de beurre salé et de muffins, nous nous lavons « comme on peut ». C'est-à-dire à la bassine d’eau chaude, puisque le chauffe-eau à rendu l’âme. On arrive quand même à être présentable.
Visiter le vieux Lille ! Voir l’architecture, les bobos, les fils à papa en jean Diesel et polo Ralph Lauren qui veulent se la jouer « jeunes rebelles de la société de consommation », punks marginaux… Shopping and marching, l’une en Converses et l’autre en petits talons. Voir les nuées de pulls rayés, les leggings, les bermudas… Voir la jeunesse dorée lilloise aux terrasses des cafés. Sentir que Paris est proche tout en savourant la quiétude d’une ville de province. Se couper du quotidien, tout en se sentant chez soi.
En milieu d’après-midi, direction LE salon de thé. Salon de thé qui abrita la liaison de la Fée avec Lui. Salon de thé où trône tout ce que l’on peut trouver dans les braderies.

« J’emmène que les gens d’exception ici ! » me dit-elle. J’ai été trop touchée pour avoir la force de dire merci.
Elle se souvient, non sans émotions de ses heures passés auprès de Lui.

« Il est narcissique, mais j’ai passé les meilleurs moments de ma vie avec Lui ».

Le soir, c’est deux blondes à fortes poitrines qui vont diner à « La Chicorée ». Deux blondes grisées par leur show de début de soirée en robe de princesse. A la fenêtre du studio, nous avons salué les passants en nous prenant, non sans rire, aux monarques européens. Un petit garçon reconnut en le Fée la belle Cendrillon. Mais avant de sortir au petit soir, nous avons remis nos tenues de ville.

Dimanche 17 septembre. Jour de marché. Journée du patrimoine aussi. La Fée trouve en un petit monsieur qui vend les produits de son jardin son dealer en légumes. Il donne le prix en fonction du « pif au mètre ».
Nous visitons l’Hospice de la Comtesse, vielle bâtisse transformée récemment en musée et qui raconte un bout de l’histoire de Lille au travers de tableaux et d’objets.

La journée passe vite… hélas.

Dimanche 17 septembre, 21h. Le TGV me ramène vers Paris. Dans 1h10, je suis chez moi. Dans 1h10 la parenthèse enchantée que la Fée a ouvert va se refermer. Mais ce n’est que provisoire.

Lille_ancienne                                  

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